mardi 13 novembre 2007

Panem et circences

Il n'y a pas si longtemps que ça, fut une époque où je n'avais pas le téléréseau à la maison. Je n'avais qu'une dizaine de chaînes (et je m'en portais très bien) entre lesquelles zapper. Je dois admettre que j'en rêvais, du téléréseau. Une meilleure réception, des chaînes musicales, Planète, etc. etc. etc.
Mais la chaîne qui me faisait le plus envie, celle que je voulais absolument avoir, celle devant laquelle je m'imaginais passer des heures et des heures, c'était Eurosport. Je me voyais déjà devant les retransmissions de matchs de foot des 4 coins du continent, des matchs de coupe d'Europe de foot ou de rugby. Bref, tout ce qui se fait de mieux au niveau européen, comme me le laissait supposer mon étymologique intuition.
Lorsque j'ai enfin eu le téléréseau, force a été de constater qu'en lieu et place de tout ça, sur Eurosport on trouve:
  • Du foot, oui, c'est vrai. Mais pas vraiment la crème de l'Europe, plutôt la Ligue 2 française. Libourne-St-Seurin contre Boulogne-sur-Mer en match avancé de la 17e journée.
  • Le championnat du monde de fléchettes. Des athlètes bedonnant lancent leur fléchettes avec une précision impressionnante, déclarant ainsi aux yeux du monde entier "Je suis un pilier de bar et je l'assume". Coming-out adipeux qui m'a plus d'une fois arraché les larmes au point de zapper sur Escales.
  • Le snooker. J'ai toujours pas compris les règles. Une fois les rouges, une fois les pas rouges. Celles-ci on peut les laisser dans la poche, mais pas celles-là. Lach ton com' si tu peux m'aider.
  • L'homme le plus fort du monde. Bon, ça, il faut bien le dire, c'est quand même ce qui se fait de mieux. Voir des Lettons de 130 kgs tirer des camions ou porter des tonneaux, ça a quelque chose de jouissif. C'est complètement con, certes, mais jouissif. Je l'explique pas.
  • Et tout récemment, compétition qui pourrait détrôner dans mon coeur l'homme le plus fort du monde, le bull-riding. Un cow-boy tente de rester quelques secondes sur un taureau. S'il tombe avant huit secondes et se fait casser la machoire par un coup de sabot: pas bien. S'il tombe après huit secondes et se fait casser la machoire par un coup de sabot: bien.
A vous Issy les Moulineaux.

mercredi 7 novembre 2007

Facebook

J'ai récemment cédé aux sirènes de Facebook. A vrai dire, ça n'a pas duré très longtemps, ou du moins, mon enthousiasme s'est vite tempéré...


10h52: "Bon, ok, ça fait la 4e personne qui me sollicite pour m'inscrire, j'y vais."

10h55: "Trop fort! Ca fait des années que j'ai plus vu ce pote, je vais lui envoyer une "demande d'amitié" et après on va s'écrire! Et puis lui aussi! Et elle! Et lui! Et encore lui!"

10h57: "Ouais mais...si ça se trouve, ils vont vouloir qu'on aille boire un truc ou je ne sais quoi. Et ça m'emmerde d'aller raconter ma vie 50 fois à des gens avec qui je n'ai finalement rien en commun."

10h59: "Alors celui-là, on va faire comme si je l'avais pas vu. Celle-ci pareil, c'est une chieuse de toutes façons. Machin ça doit être devenu un drogué, c'est pas possible autrement. Lui, si je lui dis que ma copine est black, il va venir brûler une croix devant chez moi..."


En définitive, je vais me faire discret sur ce site.

mardi 6 novembre 2007

vendredi 2 novembre 2007

Pour faire chier le monde

"Pour faire chier le monde", c'est avant tout un état d'esprit, la volonté d'être le grain de sable dans l'existence quotidienne des gens. Aujourd'hui:

Pour faire chier les mamans, faites faire ses besoins à votre chien en bas des toboggans.

jeudi 1 novembre 2007

Tecktonik

J'ai longtemps cru qu'on ne pouvait pas faire pire faute de goût que la coupe de cheveux dite "mulet", aka "Business in the front, party in the back".

Mais en fait si.

C'est pas vraiment qu'on ait trouvé autre chose. C'est plutôt qu'on l'a agrémentée d'un accessoire qui la rend encore plus criarde, encore plus kitsch, encore plus laide. J'ai nommé le pantalon slim. Le pantalon slim, c'est un pantalon serré. Très serré. Trop serré. C'est pas qu'il soit moulant, non, c'est juste qu'il est serré. Et c'est d'une rare laideur.
Alors quand on accouple cette coupe de cheveux à ce pantalon, ça donne quelque chose de vraiment horrible. Idée saugrenue pourrait-on croire. Même pas, c'est une véritable mode et ça s'appelle la tecktonik. Et pour ne rien gâcher, les adeptes de cette mode ont réussi à mettre au point une danse qui correspond parfaitement à l'esprit: du n'importe quoi tant que ça défie toutes les conceptions du "beau".



Comme le dirait si bien Gad Elmaleh, en regardant ce clip, on s'attend à voir défiler un numéro de téléphone où l'on peut envoyer de l'argent, mais non...